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Franco-Hungarian Literary Relations

DOR538

6 avenue Blonden, Liège
20 Avenue de Breteuil, Paris
Date: 10-12-1947
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (16-01-2022)
Folio number: 2

Le 6 Mai 1947, nous vous avons adressé un compte détaillé.

De celui-ci il ressort que les droits possibles et futurs dont nous pourrions en cas de vente vous être redevables s’élèveraient ( ?????)

Fèe Maléfique soldé

Fièvre (1ère édit.) soldé

Deux Hommes (1ère édit.) 16.257.50

Fièvre (2ème) 46.152

Deux Hommes (2ème) 39.123 soit TOTAL : 101.532,50

Vous avez touché en plusiurs versements repris en nos comptes de Mai 47. la somme de 182.000 frs. C’est-à-dire que vous avez déjà touché 76.676,50 frs sur droits futurs problématiques. La quantité vendue est infime en cette année et n’influence presque pas votre compte débiteur puisque, si même la quantité totale des ouvrages édités était vendue, nous ne vous seroins redevables que de 24.856 frs. A cette somme prés, nous sommes donc entièrement quitte envers vous pour toujours. Tant qu’à présent votre compte est débiteur et le ventes dont nous vous ferons parvenir l’importance après inventaire de fin d’année de pourront diminuer votre débit que de quelques milliers de frs. Comment en connaissance de ces chiffres depuis Mai 1947 pouvez-vous faire dépendre votre propre paiement de l’envoi de comptes par nous Nous vous avons payé pour ces ouvrages 76.000 frs que vous nous ne vous devions pas encore et votre reconnaissance se borne à nous chicaner sur 25.000 frs que vous nous devez depuis des mois.

Très sinçèrement A. Maréchal

voir au verso S.V.P.

N’oubliez pas que nous vous avons payé 180.000 frs de frs non dévalués plus les sommes réglées aux firmes de photo et que ces pauvres 25.000 frs dévalués sont bien peu de choses en comparaison.

Nous ne comprenons pas que vous, Monsieur Dormandi, si difficile avec nous et vous faisant si bien payer anticipativement par nous, ne soyez pas parvenu à toucher plus de 50.000 frs en tout sur l’édition de l’album de photo alors qu’il est sorti de presse, qu’il est en vente depuis plusieurs mois.


 

suite lettre du 10/12/47 à Mr. Dormandi

La situation est bien claire. Je ne désire pas vous représenter à nouveau tous mes arguments.

Comme je ne vous demande rien autre que le paiement de la somme que vous nous devez et que toutes les clauses de nos contrats seront respectées par nous, il est inutile de revenir sur des points de détail.

Vous n’avez aucun service à nous rendre, nous n’avons donc aucune contrepartie à vous donner. Respectez vos engagements, nous respecterons les nôtres ainsi que tout notre passé en est garant.

Je dois vous dire pour terminer que je suis vraiment déçu en voyant la tournure que prend cette affaire. J’ai été avec vous... mais tout cela est le passé et je vrois inutile de m’attarde puisqu’aussi bien vous m’avez écrit un jour que je n’étais rien autre que votre banquier...

Mais il faut me permettre avant d’autres considérations ayant leur importance et auxquelles je tiens plus qu’au profit. Cela m’a empêché bien souvent d’agir avec la même autorité et prudence que pour des AFFAIRES.

Je suis heureux de vous avoir exprimé mon point de vue. Je souhaite qu’il ne vous soit pas trop désagréable et vous amène à une plus juste conception de l’état réel de nos rapports.

Je n’en reste pas moins, votre toujours très dévoué

A. Maréchal