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Franco-Hungarian Literary Relations

DOR050

Apartado 512 Barcelona
20, Avenue de Breteuil Paris 7e
Date: 02-05-1944
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (23-08-2021)
Folio number: 1

Cher Monsieur,

J’ai bien reçu votre aimable lettre du 8/IV et il y a deux jours, je vous ai adressé, comme paquet recommandé, quatre exemplaires de votre roman HADA FATAL (je n’aime pas le titre, et aurais préféré que le titre fu FEE MALEFIQUE, et non point « fatal », mais il y avait le pointde-vue de l’éditeur...)

J’esèpre que ces examplaires vous parviendront. Vous verrez alors le « luxe » avec lequel votre livre a été publié, et & un prix vaiment « économique » : d’autres livres de ce genre voutent 24 pésétas. Le votre ne coute que dix-huit, comme vous le verrez.

La premi7re note ctitique parue dand SOLIDARIDAD NACIONAL, organe officiel de Phalange, loue beaucoup auteur, traducteur et éditeur. Je ne l’ai pas vu encore.

Ledeuxième volume ne paraitra que vers l’automne. Le premier a été mis en vente à l’occasion de la fete du livre, célébrée avant-hier.

J’ai fait le nécessaire pour vous faireparvenir vos honoraires.

Contrairement à ce que vous supposez, j’ai reçu des nouvelles récentes de Panthéon, avec le contrat d’un ouvra ge de Mme Berend qui sera traduit d’après la version italienne. La maison m’annonce l’envoi de nouveaux livres. J’ai reçu deux exemplaires de votre livre SUR L AUTRE RIVE ; l’un est chez un éditeur qui l’aura envoyé déjà à la censure. Je n’ai pas encore fini la lecture, mais trouve dores et déjà que l’action est beaucoup trop lente pour legout de notre public d’ici. Cela ne fait rien ; vous etes désormais lancé, et l’on verra. J’ai des exemplaires de tous vos autres livres.

La version francaise que vous me signalez, ne m’est pas encore parvenu. Il serait très utile d’obtenr de toutes vos traductions en français, une copie dactylographiée, puisque cela activerait et faciliterait énormément les traductions et, surtout, les ventes de vos droits.

J’attends avec impatience les bonnes nouvelles que vous m’annoncez et le resserrement de nos liens. De M. Németh, je n’ai pas de nouvelles et voudrais bien savoir où est-ce qu’il fixera définitivement sa résidence.

Dans l’espoir que mes envois vous atteindront sans difficulté, je vous prie d’agréer, cher Monsieur, mes salutations distinguées.

F Oliver Brachfeld

P.S ; Dans le livre, vous verrez une longue préface toute « personnelle » ; je crois que ce ton est le meilleur pour rendre un nouvel auteur « intéréssant’ pour notre public.

Je viens de recevoir la visite du Dir. de Editorial HESPERIA qui achetera sans doute DEUX HOMMES INSIGNIFIANTS. Dont acte