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Franco-Hungarian Literary Relations

DOR518

111-113 rue Legendre Paris
La Caillere, Vendée
Date: 06-09-1943
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (10-01-2022)
Folio number: 1

Bien cher Monsieur,

Je viens d’arriver à Paris. J’étais en possession de votre ouvrage La Fée Maléfique complètement terminé par Monsieur Moermans. Je me faisais un plaisir de vous le faire lire avant de le remettre à la composition, votre absence me privera de cette joie.

Permettez-moi de vous dire combien je suis heureux de vous éditer, üne seconde lectürede la Fée, après arrangement, me montre mieux la menière agréable qui est la votre. Je vous réafirme mon plaisir de suivre vos personnages dans une vie étudiée dans ces moindres détails, avec toutes leurs réactions physiques et psycholigques amenées dans l’action et non d’une manière annuyeuse (genre Bourge) Pierre, sa femme et Gladys ne manqueront pas de conquérir le grand public. Je ferai tout mon possible pour soigner particulièrement ls présentation du livre et lui assurer un lancement conséquent. A mon retour fin de semaine, il sera remis à l’impremerie et j’espé le sortir fin Octobre.

Je vous communique l’avis de Monsieur Moermans au sujet de «Fièvre Tropicale», il résume ce que j’en pense moi-même et me permets de ne pas vous ennuyer par de trop longues lectures. Il va sans dire que Monsieur Costard et moi, sommes décidés, avec votre accord; pour l’éditer, ainsi que d’autres; Comme le premier sera sorti d’ici là, vous pourrez mieux juger de la confiance que vous pouvez nous accorder.

--- Deux livres pour enfants sont actuellement à l’impression, mais ne sont pas du meme ganre que ceux dont nous avons parlés. Un n’est que la reproduction en couleurs de tous les animaux familiers aux enfants, et l’autre le texte intégral de Sinbad la Marin, des contes des Milles et une Nuits en trois tomes illustrés abondemment en couleurs. Je me mettrai en rapport de votre part avec les Maisons Allenndes que vous me signalez, ce pourquoi je vous remercie..

Dès votre retour je pense qu’il me sera donné de vous revoir à

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Paris, ce sera une grande joie pour moi de m’entreteni avec vous, et de votre ouavre et également des conseils que vous voulez bien nous donner, conseils très précieux pour moi qui ne suis qu’un pauvre éditeur, plein de bonne volonté et d’audace, mais qui ai encore beaucoup à apprendre... Notre dernière entrevue m’a ouvet des horizons que je désire revoir en détail avec vous.

Je me permets maintenant de vous dire que mon intéret seul n’est pas en cause dans nos realtions. Notre dermière entevue vous a fait mieux connâitre et apprécier et je dois dire que j’ai de vos une impression tellement agréable que je serai très fier d’etre considéré par vous, plus comme un jeune ami que comme un éditeur. Nos relations n’en seront que plus agréables et notre collaboration plus productive, car lorsque les temps meilleurs tant espérés nous comleront de leur présence, il y aura pour nous de bien grandes possibilités.

Je me réjouis de lire votre «Chef d’Oeuvre» ou tout au moins son début. Je ne doute pas de sa qualité. La façon dont vous vous exprimez à son sujet prouve la conscience que vous avez de faire oeuvre parfaite.

Monsieur Castard va me donner en Lecture votre «Deux hommes sans Importance», je vous donnerai, si vous me le permettez, une petite note à son sujet. Monsieur Costard vous écrira de son coté.

L’un et l’autre, nous sommes enchantés du hazard qui nous a réunis et espérons que très loggtemps et en s’amplifiant ? perdureront pour notre contentement à tous.

Veuillez croire, cher Monsieur Dormandy, aux meilleurs sentiments de votre très respectueusement dévoué

A. Maréchal

P.S. Pouvez-vous asser rapidement m’écrire en Belgique votre réponse au sujet de notes de Monsieur Moermans jointes à cette lettre. Merci.