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Franco-Hungarian Literary Relations

DOR527

111-113 rue Legendre Paris
20 Avenue de Breteuil, Paris
Date: 27-05-1946
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (15-01-2022)
Folio number: 2

Cher Monsieur,

Je m’empresse de répondre aux divers pointa de votre lettre du 24 mai.

1º- En ce qui concerne les dates des relevés semestriels, nous les comptons toujours à partir du moment où li livre arrive en France, qui correspond pour nous à la date de sortie.

2º- Dans sa dernière lettre, Monsieur Maréchal me faisait part que le nombre d’exemplaires vendus en Belgique était pratiquement nul. Comme vous avez insisté pour avoir votre compte tout de suite, nous l’avons établi sans avoir de plus amples précisions, mais nous pensons que la fait de ne pas avoir tenu compte de la passe doit compenser à peu près les quelques exemplaires vendus en Belgique.

3º- Vous aurez toutes précisions sur les chiffres du tirage de «Deux hommes sans importance». Ici, nous en avons reçu 4000 exemplaires.

4º- Il est tout a fait exact que l’on a omis dans votre compte les 10.000 francs à valoir sur le «Marteau du Monde». Votre compte se trouve donc à ce jour créditeur de 1650 fr.

5º- Nous vous avons envoyé le 27 Mars deurx exemplaires du contrat relatif à vos livres, en vous priant de nous en retourner un exemlaire revêtu de votre signature. Comme vous nous l’avez retourné, nous pensons que l’autre est bien en votre possession et que vous nous le réclamez par erreur.

6º- En ce qui concerne le contrat relatif à l’Album photopraphique, il nous a paru que puisque rien n’était encore signé avec l’Office Français d’Edition, il n’y avait pas urgence à modifier celui précédemment établi.

7º- Monsieur Maréchal, dans sa lettre, ne manisfeste pas l’intention de retirer «La Fée Maléfique». Nous lui faisons part de votre désir de racheter les exemplaires restant avec 50% de rabais.

8º- Nous compenons très bien qu’il vous été particulièrement pénible de refaire les textes de l’Album de photographies stupidement détruits, et nous vous sommes très reconnaissants de la gentillesse de vous être prêté à ce travail fastidieux. Malheureusement, dans cette affaire, nous avons tous rencontré de grandes difficultés et avons été obligés de consacrer une somme de temps et des démarches beaucoup plus importantes que celles prévues au départ. Espérons qu’un jour nos efforts aboutiront.

Je regrette, Cher Monsieur Dormandi, que tant de petits points semblent continuellement nous opposer. J’ai personnellement la plus grande admiration pour votre talent et n’aurais ou’un désir c’est de vous voir prendre en France la place que vous méritez.

Croyez, Cher Monsieur, à nos sentiments les meilleurs.

Mme de Bechillon