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Franco-Hungarian Literary Relations

DOR520

6 avenue Blonden, Liège
Avenue de Breteuil, Paris
Date: 08-05-1944
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (12-01-2022)
Folio number: 2

Cher Monsieur Dormandi,

Enfin, nous voilà d’accord.. votre lettre si aimable a fait tombérles derniers rempars. Vous pouvez me renvoyer le contrat signé de votre roman «FIVRE TROPICALE».

Je prends également aux mêmes conditions «Deux HOMMES sans IMPORTANCE» amis au point de vue financier, je vous demanderai lors de votre passge aux bureaux de Monsieur Costard de régler uniquement la partie de dorits relative à ce premier titre «FIEVRE TROPICALE». Je remettrai ce roman à l’impression dès cette semaine.

Deux HOMMES sans IMPORTANCE sera remis par après et je vous préviendrai en temps voulu pour que vous puissiez également toucher les droits afféren ts. Actuellement, je suis auxprises avec les plus grandes difficultés. Des stocks très importants sont en route pour PARIS, d’autres sont bloqués dans les gares et d’autres encore sont ici en Belgique et dans l’impossiblité momentanée de trouver un transport pour la France. Les grandes difficultés de se procurer du papier m’ont obligé à me couvrir le plus fortement possible de cette matière première et je préfère consacrer tous mes moyens à l’achat de papier. Sans papier, ni vous, ni personne ne pourrait être édité et je pense que c’est l’essentiel. Il ne me servirait à rien d’avoir beaucoup de manuscrit s souscrits et contranctes s’il n’y avait ps de papier pour les imprimer.

Je suis eureus de m’incliner et de vous être agréable en abandonnant mes prétentions. Je suis certain que votre personnalité et votre amabilité seront pour notre firme une surce de conseils et de suggestions qui payeront mieux que le poucentage que je vous demandais.

J’ai lu avec grand soin les deux ouvrages de votre ami, Monsieur André NÉMETH. L’un, «METTERNICH et son TEMPS» de jà paru dans Marianne est une bonne traduciton. L’autre qui présente plus d’intérêt est très mal traduit et nécessiterait un remaniement complet pour être publié. Je vais demander à Monsieur Costard ce qu’il pense des possibilités de vente du premier titre en France.

Je n’ai pu prendre donnaissance du romand de Mr RUBIO, celui-ci n’étant en ma possession que depuis quelques jours.

J’ai fait tout le nécessaire pour l’envoi à ANVERS à l’éditeur Néerlandais Je n’ai pas reçu à l’heure présente, avvusé de réception de mon envoi. Je suppose qu’il est parvenu à bon port.

Je regrette autant que vous, cher Monsieur Dormnadi, ne pouvoir me rendre à Paris. Je suis convaincu que toutes nos difficultés seraiant aplanies depuis longtemps et que d’autres grandes choses auraient vu le jour. Partie remise à des temps meilleurs et proches, souhaitons-e.

Je vous renouvelle ma satisfaction de nous savoir d’accord et espère vous trouver très heureux également.

Veuillez me croire, cher Monsieur Dormandi, votre tout dévoue.

A. Maréchal