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Franco-Hungarian Literary Relations

DOR536

6 avenue Blonden, Liège
20 Avenue de Breteuil, Paris
Date: 26-11-1947
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (16-01-2022)
Folio number: 1

Nous sommes en possession de votre aimable lettre du 19 Novembre. Si nous coprenons bien, vous regrettez „les dégâts” c’est à dire nos pertes élevées consécutives à l’édition de vos ouvrages et surtout au paienent de droits anticipatifs, vous voulez bien nous dire que, en contre parie de l’aide que vous voudrez bien nous accorder à l’avenir, nous devons consentir certaines nouvelles concessions que vous énumérez.

Nous ne voyons pas bien quelle aide vous pouvez nous accorder en ce domaine, mais nous voyons très bien qu’en échange, vous nous demnadez de nouveaux et gros sacrifices dont il n’a jamais été question.

Nous vous avons envoyé des comptes. De ceux-ci il essort très clairement que vous avez touché des droits pour des quantités non vendues et qui ne le seront jamais. Il est donc prouvé que nous vous avons payé plus que ce que nous vous devions, vous avez bien voulu nous écrire à ce sujet ” que ce serait la première fois qu’un auteur rendrait à son éditeur le trop perçu de droits ” quoique nous jugions que l’édition est une affaire comme toutes les affaires, se traitant sur les mêmes bases et les amabilités d’un éditeur à l’égard d’un auteur ne doivent pas être interprétée comme comme l’acquit d’une chose due.

Là n’est pas la question, nous estimons ne rien vous devoir et nos comptes le prouvent ? Vous nous avez même exprimé votre accord. Nous avons même payé toujours anticipativement des sommes qui ne nous proviendraient que par après ... et même jamais. Or dans votre cas vous voulez faire dépendre le paiement de sommes qui nous sont dues et que vous avez touchées, de nouvelles concessions de notre part.

Si nous avons payé la traduction d’ouvrages que nous n’avons pas édités, remerciez-nous et respectez votre engagement de nous rembourser ces sommes en cas de cession des ouvrages à un autre éditeur, nous vous avons abandonné l’à valoir sur ces ouvrages.

Pour les droits sur autres ouvrages édités, il va de soi que nous désirons les conserver aussi longtemps que nous posséder ons ces ouvrages en stock. Le jour où ils seront vendus et que nous n’aurons pas l’intention de les rééditer, nous vous rendrons votre liberté entière.

Nous actons votre consentement à la mise en solde des ouvrages pour lasquels nous vous avons écrit.

A titre amical, et en contrapartie de rien autre que votre stasfaction personnelle, en cas de solde, nous vous ferons parvenir des exemplaires de ces titres.

Pour les frais de traduction sur ouvrages non publiés, nous estimons qu’uls n’ont rien à voir avec les ouvrages publiés dans les traductions vous appartenant. Ceci a été fait en connaissance de cause, aussi bien par vous que par nous et en édition originale hongroise nous n’aurions jamair pu les apprécier et juger bonne leur édition. Ce sont là choses bien distingues et acceptées.

Nous pensons que rien ne nous ségare. Nous ne vous devons rien, pas la moindre somme, bien au contraire.

Nous vous rendrons vos droits après vente du stock, si nous ne rééditons pas.

Nous conservons nos droits sur les traductions payées par nous, frais à rembourser par l’éditeur preneur.

Nous jugeons cette affaire réglée en ce qui concerne l’édition des ouvrages publiés. Il ne vous restera qu’à nous rembourser les frais de traduction si vous placez ces ouvrages.

Voilà pour une chose.

Vous nous devez 25.000 frs sur l’album Photo. D’autres droits sont probablement venus s’ajouter à cette somme lors de la sortie de presse. Nous vous avons demandé à plusieurs reprises de nous couvrir de cette somme. Voilà des années que nous avons avancés des sommes importantes payées en frs français non dévalués. Nous voudrions que vous nous couvriez sans nouvelle chicanerie. Nous n’avons jamais mis tant d’hésitation à vous remettre les sommes, même avant leur échéance.

Nous espérons que cette lettre, que vous, jugerez plus ferme que les précédentes, ne nuira pas à nos relations qui restent malgré tout très amicales, vous remettra dans un climat plus réaliste et que la somme déposée chez un ami commun ainsi que d’autres éventuellement échues y seront a joutées à celle-ci lors de la remise que vous voudrez bien nous en faire dans le plus bref délai. Vous pouvez les adresser à Monsieur Costard. La dévaluation du fr. fr. étant à craindre, ne nous occasionnez pas cette perte supplémentaire, vous n’ignorez pas le chiffre auquel nous sommes déjà arrivés...

Croyez, Malgré tout, cher Monsieur Dormandi, en nos sentiments très sinçères et très amicaux

Les Editions Maréchal

A. Maréchal