Monsieur,

J’ai trouvé l’important manuscrit de votre roman: „SUR l’AUTRE RIVE” d’un intérêt exceptionnel. Il est certain que vous tentez de réaliser là la somme d’une expérience humaine, et que vous réussissez en plus d’un point.

Malheureusement, l’édition d’un ouvrage de cette taille resprésent actuellement, du point de vue strictement matériel, une entreprise qui dépasse ce qu’il nous est possible de faire étant donné notre programme de traduction déjà extrêmement chargé. Même s’il nous avait été possible d’accepter votre texte, nous n’aurions pu le publier avant un temps indéterminé.

Croyez bien que je le regrette personnellement car j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire, et acceptez, Monsieur je vous prie, l’expression de mes sentiments très choisis.

Armand PIERHAL

P.S. – Le manuscrit est à votre disposition à nos bureaux, ou, si vous nous en exprimez le désir, il vous sera retourné en port du.