Jean Rousselot est né le 27 octobre 1913 à Poitiers (Vienne). Son père, mort à Verdun en 1915, était ouvrier charron-forgeron. Sa mère, morte en 1929, couturière. Ses grands parents maternels, qui l’élevèrent, étaient, respectivement, ouvrier charpentier et repasseuse. Ses grands parents paternels, qui le recevaient aux vacances, à la campagne, étaient eux aussi de pauvres gens (le grand-père ouvrier agricole, tâcheron dans des carrières, etc...)

Etudes primaires, puis primaires supérieures à Poitiers. Seuls diplômes : Brevet élémentaire et Brevet d’Enseignement primaire supérieur, section industrielle (fer). Sa mère étant morte en 1929, il doit, à 15 ans, gagner sa vie et celle de sa grand mère maternelle ; employé dans un bureau, vêtu par l’assistance aux pupilles de la Nation, il s’efforce à se cultiver, le soir et le dimanche ; adhère aux Jeunesse Socialistes, puis à la Ligue bolchevik-léniniste ; collabore à Masses, au Front Poulaire de la Vienne ; fonde la revue Jeunesse qui paraît à Bordeaux.

Employé à la mairie de Poitiers. Tombe malade et se soigne pendant un an (sanatorium de l’assistance publique). Se marie en 1934. Un concours lui permet d’entrer dans l’administration (Ministère de l’Intérieur). Il demandera sa libération des cadres en 1947.

Depuis cette date : homme de lettres, exclusivement.

Première publication en 1934 : Poèmes.

Pour le reste des revues : voir bibliographie à la fin du petit essai d’André Marissel.

Guerre : engagé volontaire pour le durée de la guerre plus six mois, dans les Forces Françaises de l’Intérieur, Réseau Asturies. Diplôme et médaille commémorative de la France Libre.

Membre du Comité National des Ecrivains.

Sans parti jusqu’en 1952.

Membre de l’Union Progressiste à cette date.

Conseiller municipal Progressiste de Pavillons sous bois (Seine). Jusqu’en 1955 où il quitte la commune pous s’installer à l’Etang la ville.

deux filles – 21 et 15 ans.