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Franco-Hungarian Literary Relations

GAR101

Karlsruhe
Date: 8 July [1962]
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (05-06-2017)
Folio number: 1

Mon cher Laci

Je pensais bien que ton silence était uniquement dû à l’abondance de travail et qu’il te fallait maintenant financièrement te remettre à flot après le feu de rentabilité de l’anthologie. Je suis heureux de voir que Flamand s’est montré content de l’anthologie. Je ne veux pas déprécier le travail qu’ont fait tes collaborateurs mais sans toi, sans ton opinâtreté, sans toute la besogne ingrate qui a été la tienne – si belle et si intéressante qu’elle fût et elle te tenait à coeur – sois bien persuadé que jamais rien de pareil n’aurait vu le jour d’abord et que tous – tels que nous sommes – nous aurions souvent cédé à la facilité et nous serions [ ?] d’à peu près. C’est donc à toi que revient pour 90 % le mérite et que reviennent les éloges et la gloire future.

Si tu sais quelque chose sur le passage éventuel de Magda et Nandi, aie la gentillesse à me le dire. Je suppose qu’ils vont à Londre ? Ils pourraient s’arranger pour traverser Karlsruhe et s’y arrêter, me semble-t-il. C’est la voie normale de l’Orient Express.

Nous ne faisons pour l’instant aucun projet de vacances. Nous attendons d’abord à savoir si la fille de Klari obtiendra son passeport pour venir nous voir. De toute façon j’ai mes cours dans les 3 établissements où je fonctionne jusqu’au 28 juillet. Et je ne peux pas même si la jeune Kati ne fait pas son apparition que nous nous absentions avant le 15 août. Pour aller où ? Faute d’avoir pu retenir d’avance tout sera plein. Si Kati est là, le choix à chause des visas restera limité, France sans doute et cela pourrait être la propreté. Une [ ?] à Fortiers où ils serait de nouveau au début d’août et où nous sommes toujours les bienvenus.

[ ?] peu satisfaisants actuellement. Je suis très dérangé par milles choses.

Mon cher Laci mille amitiés d’Irène. Mon bon souvenir aussi chez toi

Je t’embrasse de tout coeur

FGachot