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Franco-Hungarian Literary Relations

GAR342

Les Documents et Reportages Internationaux Agence de Presse, Paris
29 rue Surcouf Paris 7e
Date: 18-01-1960
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (16-07-2017)
Folio number: 1

Mon cher Gara,

J’ai vu l’autre jour votre ami Horwarth.

Très sympathique, mais ayant déjà un agent à Londres pour le monde entier, notamment pour la biographie de Krouchtchev. Je ne pense pas que notre collaboration puisse être très fructueuse.

Où en est la traduction ?

Avez-vous reçu les passages modifiés ?

Horwarth, qui avait lu le livre de Vajda, m’a dit qussi qu’il lui parassait trop court, ce qui avait été, comme vous vous en souvenez, ma première objection.

Avez-vous des nouvelles de Fasquelle ?

Ne voyez-vous pas une possibilité d’éditeur pour le livre de Dobo ?

Il y a plusieurs mois, vous m’avez transmis une demande de droits pour la Birmanie du « Dernier rapport » de Meray émanant d’un service de presse et de propagande de New York. J’avais répondu immédiatement en donnant mon accord au nom de Meray, mais je n’ai jamais reçu ni de confirmation, ni l’avance convenue.

Il y a quelques semaines, j’ai relancé l’affaire ; toujours sans résultat.

J’en suis un peu surpris, car les Américains n’ont pas l’habitude d’agir de cette sorte. Je me demande si Meray, de pasdage à New York ou par l’intermédiaire de quelqu’un, ne soit pas intervenu entre temps. Dans quel cas, il aurait dû naturellement me prévenir.

J’y pense, car il y a un an environ, il m’avait signalé la publication non autorisée d’une grande partie du même livre, par un hebdomadaire de gauche italien. Nous avions entamé des pourparlers, faisant intervenir nos représentants de Milan et de Rome pour apprendre qu’entre temps Meray avait réglé la question à l’amiable avec le journal, dont il est devenu d’ailleurs un collaborateur.

Le procédé me paraissait un peu singuleur, car l’affaire nous a coûté une dizaine de lettres inutiles avec la perte de temps que vous imaginez.

Vous seriez très aimable de lui poser la question à l’occasion au sujet des droits birmans.

Merci d’avance.

Cordialement vôtre.

Lucien Corosi