Cher Gara

Je n’ai pu passer vous voir avant mon départ. Excusez-moi. J’ai dû travailler d’arrache-pied jusqu’à la dernière minute. Pas de nouvelles de Seghers a/s du Petofi. En avez-vous, du côté Gallimard ?

Réfléchissez bien et vous verrez qu’il n’est pas mauvais que la démarche faite auprès des autorités hongroises le soit par un poète qui publie dans les L.F. quelques jours plus tard. Il y q là une espèce de caution et le plus « malin » n’est peut-être pas celui qu’on pense.

Si vous avez quelques chose d’urgent, je vous donne mon adresse jusqu’au 30 juillet : Villa Rose Marie ERQUY C. du N.

Affectueusement à vous

JRousselot