Mon cher Gara,

Voici les poèmes. J’attends vos observations avec d’autres textes si vous le voulez bien. Impossible de remettre la main sur cette malheureuse Sylvie. Seriez-vous assez aimable de m’envoyez son double ?

Je voulais vous joindre mon poème « Ecoute l’Effroie » mais je viens de l’expédier à la revue « Cinquièmes Saison » qui me demandait quelque chose pour son numero d’Octobre. N’ayant pas eu le temps de le faire retaper, je m’excuse de ne pas pouvoir accider à votre désir. En revanche, je me suis permis de vous le dédier. Il paraitra donc associé à votre nom. Croyez bien, mon cher Gara, que c’est de ma part beaucoup plus qu’un hommage mais un témoignage de notre commune ferveur en la poésie et aussi et surtout l’expression de la fraternelle amitié que je ne cesse de vous porter. Il n’était pas possible que ce poème ne soit pas pour vous.

A vous de tout coeur

Paul Chaulot