Cher Ladislas Gara,

Je n’ai pu vous téléphoner avant de quitter Paris, et je vous prie de m’en excuser. Un travail urgent m’a en effet contraint de déserter quelque peu la capital pour venir me réfugier ici, dans une maison que je possède au milieu des arbres et où le froid (vif) ne trouble pas le silence.

J’ai reçu votre lettre avec beaucoup de plaisir et je vous remercie de votre jugement à propos de mes adaptations. Je me tiens, bien sûr, à votre disposition pour toutes collaborations de ce genre que vous pouviez envisager.

Je ne pourrai malheureusement pas être présent au vernissage des oeuvres de Lajos Kassak, et je le regrette, mais je vous téléphonerai dès mon retour c’est-à-dire au début du mois prochain.

Croyez à ma très vive sympathie.

Marc Alyn