Tu es blessé, feiné, je le sais. Je n’ai aucune excuse à donner, aucun faux-semblant. Les Choses arrivent, par fois, sans que on les veuille, elle vous échappent…Alors voilá… A dimanche 11h   G.

Le petit truc leur est joint[?], n’oublie quand même pas que ce n’est pas un gros poème, mais une petite chanson, à chanter…

 

SI JÉTAIS AUTRE MOI... (chanson)

Pour André Lazar, l’ami qui n’imaginera jamais assez, ma lassitude, parfois de tout ça

Moi si j’en avais le courage

Si je n’étais si paresseu

Je serais le témoin du monde

Je ne pourrais me contenter

D’une chanson qui vagabonde

Son chemin sans faire de bruit

 

A chacun son lot voyez vous

Moi c’était de jouer de la flûte

Je laisserais les cuivres à d’autres

La grosse caisse et les cymbales

Je pourrais bien jouer du triangle

Din dingue c’est moi, c’est terminé

 

Ma petite voix au concert

Son mérite est la pureté

Ce que je n’ai jamais pu faire

C’est jouer le jeu qu’on attendait

Pardon à ceux qui espéraient

Qu’un jour je hausserais le ton

Moi si j’en avais le courage

Si je n’étais si paresseux

Prenant les grand thèmes du monde

Ma chanson devient monument

Vous emmenant vers les sommets

Où l’homme est l’orgueil d’être l’homme

 

A chaun son lot voyez vous

Moi je préfère garder ma flûte

La vie est courte et le temps passe

Et laissez moi la déguster

Que m’importe les tintamares

Je suis assis je vous regarde

Car moi je ne peux m’empêcher

De rester à penser aux hommes

C’est l’homme que je veux chanter

L’homme dans sa vie quotidienne

Les grands débats je n’y peux rien

Excusez moi mais je m’y noie

 

Je serais un autre que moi

Et moi je veux me contenter

D’une chanson qui vagabonde

Pleine d’amour plein de vie

 

A chacun son lot voyez vous

Moi ce sera jouer de la flûte

Ce sera de passer le temps

A vous parler discrètement

A n’être pas très entendu

Ce que je dis je vous le donne

 

Ce n’est pas de la modestie

Un manque de confiance en moi

C’est comme ça que je vois la vie

La vie qu’on mène au jour le jour

La vie qu’on construit de ses mains

La vie qu’on vit avec son sang…

 

Guy FOISSY