Cher André,

pardonnez-moi, je tarde, je tarde, je tarde… A cela plusieurs raisons dont la principale est l’incertitude quant aux subventions qui nous seront accordées pour l’année 85. Chaque semaine, l’avis en est reporté, et quand elles sont obtenues, des mois passent avant que nous les touchions. Vous comprendrez que je ne veux pas engager une opération aussi importante que cette Rencontre sans être sûr. Tout â fait sûr. Par ailleurs j’ai dû faire de nombreux voyages en France. Georges Baal a téléphoné durant l’un d’eux; j’ai bien eu le message, mais pas son node téléphone. J’esperais qu’il rappelerait. Rien… Pourriez-vous me le donner? J’ai bien reçu l’invitation du PEN Club hongrois, mais n’yai pas encore répondu, car je ne pouvais fixer mes dates. Je le ferai sans tarder.  Nous nous verrons donc à Budapest, sans doute en septembre, au plus tard en octobre, et j’aurai alors tous les éléments pratiques qui nous permettrait de fixer le programme. Croyez à ma pensée amicale

Bernard