Cher Ami,

Merci de votre carte qui m’a donné le regard d’un oiseau sur votre belle ville. J’étais en vacances dans le midi où un ami intrépide et muni de la voiture la plus solide m’a fait parcourir une partie de la fameuse „route Napoléon”. Quand on a de l’imagination cela vous fait une étrange impression: voir ce qu’il a vu, c’est plus proche que de contempler une redingote grise dans un musée…

J’ai eu Georges Walter au téléphone. Il s’est réfugié à Deauville pour travailler à sa „Longue marche”

Sûr de sûr qu’il sera content de voir ses compatriotes s’il est là à Paris en juillet.

Amitiés

Hubert Comte