Cher Monsieur,

J’ai reçu hier, réexpédié par la poste, votre carte du 5.7. Je suis en effet depuis la fin du mois de juin en vacances dans l’Ardèche. Je regrette de n’avoir pu saluer votre femme à l’occasion de cette rencontre sur la science fiction. D’autant que j’ai failli faire une apparition à cette convention. En effet, un de mes amis, Pierre Christin, maître-assistant à l’Université de Bordeaux, habitant Paris et scénariste de la bande dessinée Valérian qui parait dans Pilote et aussi en albums devait revenir à Grenoble. Je devais l’héberger. Il s’est malheureusement cassé la jambe et n’a pas pu assister à la convention. Je n’ai donc pas jugé utile de prolonger mon séjour à Grenoble en juillet. Il sera donc dit que je ne pourrai vous rencontrer ou un membre de votre famille! Croyez bien que j’en suis désolé. Vous m’indiquez revenir à Paris en novembre. Si vous le souhaitez écrivez moi un mot à ce moment lá. Je pourrai peut-être faire coïncider un de mes séjours à Paris avec votre visite. Je serais ravi de vous rencontrer, enfin.

J’ai reçu au mois de mai dernier une très aimable lettre d’une de vos amis. Je dis une de car je connais mal le genre des prénoms hongrois. Il s’agit du Dr. Ilona Fodor. Il (elle) me demandait un exemplaire de mon livre. Je le lui ai fait adresser par l’éditeur. J’espère qu’elle (il) l’a reçu car je n’ai pas [?] nouvelles.

En espérant vous voir un jour

Bien cordialement à vous

Jean Pierre Bernard