Cher ami,

Nous n’avons pas eu de chance lors de votre séjour à Paris, je suis rentré de voyage un samedi soir, veille de votre départ. Je vous ai téléphoné dès le lendemain matin. Vous veniez de partir.

Depuis j’ai fait d’autre voyages, et mercredi, je me rend à Parme pour organiser la réunion du Comité Exécutif de la Critique internationale, qui aura lieu dans cette ville fin avril 1974.

En octobre [?] de la même année 74 nous aurons le 9eme Congrès de l’Association Internationale à Budapest ce qui me procurera le plaisir de vous revoir, si je ne l’ai pas eu avant.

J’ai été surpris que vous trouviez trop élevé le prix demandé par la Maison du Pen pour une chambre. 20 f par nuit, c’est vraiment un minimum, et je suis surpris que vous ayez trouvé un hôtel moins cher. La Maison du Pen a été entièrement remise à neuf et dans un quartier central. Si j’avais été à Paris à ce moment-là, j’aurais pu arranger les choses pour vous.

J’espère que votre épouse s’entend bien avec le captain Lafortune et que sa traduction avance. Je publierai en mars-avril un nouveau roman actuellement terminé et intitulé Destination inconnue. Il se passe en France en 1940.

Hommage et amitiés à la vaillante traductrice et bien amicalemlent à vous

Yves Gandon