Cher ami,

J’ai appris avec tristesse que vous aviez été si longtemps souffrant et je suis heureux que vous ayez maintenant repris toutes vos forces. Agréez, pour vous et votre charmante épouse, mes voeux les plus cordiaux de bonne année. Mon nouveau roman, Jacquette des Effrois, paraîtra en librairie le 1e février. Je pense donc qu’il est préférable d’attendre les trois semaines qui nous séparent de sa mise en vente pour vous l’envoyer sous sa forme imprimée. J’avais espéré, l’an dernier, pouvoir passer une quinzaine de jours en Hongrie les circonstances ne me l’ont permis, et je veux espérer qu’à cet égard, l’année 1965 me sera plus favorable

En attendant, croyez-moi très amicalement vôtre

Yves Gandon