Cher Ami

Votre dernier mot est du 28 février. Et nous n'y avons pas encore répondu... Depuis la mort de Suzanne Lion, notre société est désemparée et entre les mains de deux personnes qui n'ont pas de temps, n'arrivent pas à se rencontrer:

Max-Philippe Delatte, qui a eu quelques ennuis de santé et fait face àux impératifs de sa librairie, et moi-même dans un journal qui va mal et où il faut travailler de plus en plus en raison des réductions d'effectif (je m'occupe maintenant du théâtre, ce qui me prend six soiréessur sept). Nous cherchons un nouveau président, M. Delatte ne voulant prendre ce poste qui lui revient, parmi des personnes ayant de l'entregent et une certaine notoriété à Paris.

Pour vos cotisations, la trésorière vous a automatiquement envoyé la circulaire qu'elle envoie à tous les oublieux – ce qui n'est pas votre cas. Pour le paiement des photos de votre fils, il me semble me souvenir que vous souhaitiez du matériel mais vous ne nous avez pas fait parvenir les références techniques nécessaires. Cet accord est toujours valable. Dites-nous ce que vous désirez, avec un maximum d'indications.

Dans l'attente de vous revoir, je vous prie de croire en tous nos sentiments les meilleurs,

Gilles Costaz