Cher Monsieur,

J'ai bien reçu votre lettre du 19 décembre 1974, ainsi que l'article que vous avez bien voulu écrire sur l'ancien Budapestois que je suis.

Par le même courrier, je réponds également à Madame Bazsonyi... avec le même retard, dû aux grèves des postes; mon bureau a connu un véritable embouteillage. Je parviens seulement à rattraper le retard.

Je serais flatté si mon livre était traduit en hongrois, et je consens d'avance à quelques modifications de détail que vous pourriez faire (le portrait que j'ai fait du père de Madame Bazsonyi est un peu dur).

Je vous envoie tous les libres que vous me demandez par un prochain courrier, et j 'espère que, pour une raison ou pour une autre, nous vous reverrons bientôt à Paris.

Veuillez croire, Cher Monsieur, à l'assurance de mes sentiments très cordiaux et dévoués.

PIERRE GODEFROY