Cher André Lazar,

J’apprends par Paul Gayot que vous n’avez pas encore reçu les trois exemplaires d’Obliques auxquels vous avez droit, alors que ces trois exemplaires vous ont été expédiés voici deux mois.

Votre fils, de passage à Paris, a téléphoné chez moi en mon absence; il a eu grand tort de ne laisser à ma femme aucune adresse où j’aurais pu déposer un exemplaire de la revue ni aucun numéro de téléphone où j’aurais pu le joindre pour lui fixer un rendez-vous car j’aurais été heureux de faire sa connaissance.

Bref, j’ai écrit à Roger Borderie, directeur d’Obliques pour lui signaler que vous étiez privé de la revue et lui demander de faire un nouvel envoi d’un exemplaire et, cette fois, recommandé.

La décade Vian de Cerisy s’est très bien passée et nous avons bien regretté votre absence. Peut- être avez-vous lu dans le Monde daté 13 août le compte-rendu qu’en a fait Michel Rybalka: il donne une idée juste du colloque et des nombreux "colloques off" qui ont occupé nos nuits.

Il n’est pas impossible que les exemplaires d Obliques vous soient enfin parvenus. Si oui, dites-le moi afin que je rassure Borderie.

Croyez, cher André Lazar, à mes sentiments bien amicaux.