☰ Franco-Hungarian Literary Relations

Franco-Hungarian Literary Relations

FG_BLE18

Nice
Budapest
Date: 26-10-1976
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (02-08-2017)
Folio number: 1

Mon cher André,

Merci de ta lettre du 17 oct. reçue à l’instant. Je te réponds d’abord au sujet des illustrations pour ton Anthologie sur Paris. A propos de Farkas, le seule chose absolument sûre c’est le tableau qui figure sous le no 34 dans le livre de Pataky Dénes (paru chez Corvina en 1970) « Fiatal részeg költő az anyával » de 1931, qui représente le poète français, son ami, Jean Follain et sa mère. On n’y voit pas grand’chose de Paris mais je suis sûr, Farkas me l’ayant dit qu’il s’agissait de Follain dont je parle d’ailleurs dans mon 1er article du Magyar Nemzet (si le passage n’a pas été supprimé.) Il se peut que les 2 autres tableaux no 30 et 32 du même volume Külvárosi utca 31 (MNG letét) et Külváros 1931 (MNG Betét) soient ainsi à situer dans la banlieu parisienne. Mais aucune preuve à l’appui, sauf la date.

Parmi les peintes qui ont vécu à Paris un certain temps il y aurais sans doute quelques chose pour toi dans des dessins ou tableaux de Bartha László dont je te donne l’adresse : Királyvölgy 30. 9730 Kőszeg. Telephone 275. Tu peux l’appeler de ma part et lui dire que je vais prochainement lui écrire. (Il sait peut-être quelque chose d’autres). Il faudrait demander à Kmetty Elza s’il n’existe pas des dessins de János de son époque parisienne 1911. Demande aussi à Graber Hédi si elle a quelques chose pour toi. Gadányi n’a séjourné que peu de temps à Paris. A-t-il dessiné là-bas, ou peint, je l’ignore. Halápy János qui est mort en 1960 avait vécu à Paris entre 1924 et 1925 Voir de ce côté. Korniss Dezső a passé un certain temps à Paris vers 1930. Je l’avais eu comme élève à l’Ecole des Bx Arts en même temps que Trauner. De Trauner il pourrait être intéressant d’avoir la reproduction d’une de ses esquisses pour un des films (Les Portes de la nuit par exemple.) Je te donne son adresse, tu peux lui écrire, en te reférant à moi, mais il ne répond jamais aux lettres. Si j’étais à Paris je lui demanderais, je le vois chaque fois que j’y suis. Le dessin que j’ai de lui n’est pas de Paris. Il y a plusieurs maquettes dont certaines des Enfants du Paris au Musée du Cinéma. Alexandre Trauner 108 rue du Bac 75007 Paris. Demande à Anna Margit si Amos et Balint n’auraient rien dessiné qui puisse te servir ?

C’est par toi que j’apprends que mon 1er article sur Farkas a paru – naturellement je n’ai rien reçu du Magyar Nemzet. Si cela ne te dérange pas, voudrais tu demander au rédacteur avec lequel j’étais en correspondance à ce sujet (un ami de Charles Farkas) de bien vouloir lors que les 2 articles auront paru m’envoyer sous enveloppe comme lettre 4 exemplaires de ces 2 articles, car tant d’envois que m’ont été faits de Budapest, livres, revues, se sont perdus que si il m’adresse simplement le Journal entier comme imprimé, celui-ci risque de ne jamais m’arriver. J’ai l’impression que même non recommandées les lettres arrivent régulièrement. Il s’appelle Antal Gábor. Certainement on a fait des coupures dans les articles. Mes manuscrits tapés étaient de 5 pages 1/3. [...]

Oui j’avais lu avec beaucoup de plaisir l’article de Ferenc Bodri sur Ernst. Farkas avait 2 fils de Ida : Polo qui étudiait la peinture à l’Ecole des Bx Arts et Charles qui faisait de la sculpture aux Bx Arts aussi, après la fin de la guerre, avant de partir pour l’Italie où ils s’occupent de tissus imprimés.

A quel propos Palotai Erzsi cite-t-elle mon nom dans Film, Szinhaz, Muzsika ? Où la monographie sur Rippl a-t-elle paru ? [...]

Si tu revois Lili Szász, mille amitiés. Que devient-elle ? J’ai appris récemment qui était Madame R. Barre, perdue de vue depuis environ 1944.

Le no de la N.R.F. où devait paraître rn octobre le papier de Rohou sur son séjour en Hongrie très en retard ne paraîtra sans doute qu’en novembre.

Bien à toi de tout coeur mon cher André

FGachot