☰ Franco-Hungarian Literary Relations

Franco-Hungarian Literary Relations

FG_TI67

Nice
Date: 26-03-1985
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (26-07-2017)
Folio number: 1

Ma chère Ili,

Je t’ai écrit il y a environ une semaine en te disant que selon ce que m’avait écrit Boldizsár il serait le 6 mai à Ferihegy à m’attendre, et que je serais logé dans une Ibuszszoba avec téléphone dans le Belvaros, mais que n’ayant pas l’adresse je te demandais de m’indiquer dans quel espresso ou café je pourrais t’attendre si tu es d’accord le 7 au matin entre 9hres 30 et 10 heures.

Or lorsque Boldizsár m’avait écrit en janvier j’étais en assez bonne santé pour être d’accord avec cette Ibuszszoba. Entre temps j’ai été assez malade [...] j’ai donc télégraphié ce matin à Iván lui demandant de me retenir une chambre pour la durée de mon séjour à l’Hôtel Astoria ce qui simplifie pas mal de choses. C’est donc dans le hall de l’Astoria que je serai pour attendre ta venue. Le reste n’est pas changé. J’irai avec toi à Artisjus où je vais écrire à Mme Kátai que si cela lui convient nous passerons la voir ce 7 mai vers 10 heures ¼. Si elle est occupée qu’elle fasse en sorte que je voie quelqu’un qui puisse me remettre sur les sommes d’argent qui sont à mon compte une première avance me permettant d’avoir des florins sans être obligé d’aller changer des francs à la banque, pour payer quelques jours mes repas et une semaine de séjour à l’hôtel (car j’ai découvert qu’en plus des 1000 florins par jour auxquels j’ai droit, je pense aussi payer mon logement moyennant que je fournisse la facture.)

Je ne sais pas si j’avais déjà reçu un télégramme de l’Institut Français disant leur accord pour ma conférences sur le sujet proposé (Roland Dubillard, poète et auteur dramatique) le 9 mai à 18hres 30. Je suppose que l’institut se trouve toujours Szekfü u. 6.

C’est tout pour aujourd’hui. Tu me diras si tu es d’accord pour le 7.

A bientôt donc ; ma chère petite Ili je t’embrasse de tout coeur

François