☰ Franco-Hungarian Literary Relations

Franco-Hungarian Literary Relations

FG_BLE02

Nice
Budapest
Date: 09-08-1975
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (02-08-2017)
Folio number: 1

Mon cher ami,

Merci de votre carte et des félicitations que j’ai transmises à Guy Rohou, au sujet du numéro d’août de la N.R.F. Votre gentil mot est la première réaction qui me vienne de Hongrie à ce sujet, bien que tous ceux dont je parle ou que j’ai traduits soient, je l’espère, en possession des exemplaires que je leur ai adressés sous forme de lettres recommandées, pour plus de sûreté, il y a plus de 15 jours, la rédaction n’ayant fait parvenir un no pour chacun, ce qui est vraiment preuve de grande gentillesse de la part de la secrétaire de rédaction Mme Lacour.

Je suis étonné que vous n’ayez pas reçu le mot dans lequel je vous répondais à votre carte du 19 juin et vous accusais réception du riche et bon intéressant Párizs varázsa. Quel panorama critique et quelle connaissqnce intime des oeuvres et de l’esprit des écrivains traités. Vrai prospecteur des lettres françaises et des rapports franco-hongrois, vous êtes doués, je pense, du don d’ubiquité littéraire, en tout cas, tant vous parvenez, sans cesse, à être ici et là, dans tellement de domaines à la fois.

Au milieu de la foison d’écrivains dont vous parlez, fait défaut à mes yeux, bien que vous citiez une fois son nom, une étude consacrée à celui que je considère personellement comme un de nos écrivains les plus attachants et, dans le domaine de la nouvelle, l’auteur de maints chefs d’oeuvre : André Pieyre de Mandiargues. Le trouvez-vous trop baroque, trop précieux ?

J’attends avec beaucoup d’intérêt votre bouquin autobiographique dont vous m’annonceé l’envoi.

Si vous voyez notre ami Laci Dobossy, dite lui que je le remercie de la lettre qu’il m’a envoyée à la veille de son départ pour la Hongrie ; en recevant le no de la NRF. Sachant qu’il quittait Paris, je ne lui ai pas répondu, faute d’avoir son adresse en Hongrie.

Je pense à vous chaque fois que je passe devant l’hôtel qui porte la plaquette à la mémoire de Ady, rue Georges Clémenceau.

Amitiés de Rohou.

Bien à vous amicalement

FGachot