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Franco-Hungarian Literary Relations

FG_TI56

Nice
Date: 14-05-1974
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (26-07-2017)
Folio number: 1

Ma chère Ili,

Ta lettre vient de m’arriver à l’instant et je te réponds immédiatement, très heureux d’avoir directement de tes nouvelles et de pouvoir t’écrire à Budapest. Toutes mes félicitations pour la bonne nouvelle de ta prochaine exposition à Szolnok. Je vois que tu as beaucoup de succès et je m’en réjouis de tout coeur.

Pour l’instant, je suis condamné au lit depuis quinze jours avec une double sciatique aux 2 jambes. Cela commence à aller mieux et j’espère pouvoir bientôt me lever et sortir. Avant j’ai eu d’autres ennuis de santé, cystite et inflammation de la prostate (maladie habituelle des hommes de mon âge) au moment où je me trouvais à 30 kilomêtres de Toulouse à mettre au point certains détails relatifs au livre que je prépare sur Diener-Dénes avec son fils Péter (qui est professeur à la Faculté des lettres de Toulouse) et sa fille Zsófi qui, mariée au violoniste Terebesi Gyuri, habite à Francfort sur le Main.

Si je ne peux pas sortir lundi encore, Irène mettra à la poste recommandé mon livre à l’adresse Tallos Csalad pour que ta maman puisse sans difficulté le recevoir si tu es à ce moment en train de préparer ton exposition.

Si tout va bien nous comptons partir pour Paris le 22 mai et y rester un peu plus d’un mois. Voici en tout cas l’adresse : c/o Maître Cirotteau 14 avenue de Versailles 75016 Paris.

Fait extrèmement chaud à Nice en juillet et août et je me demande s’il ne serait pas mieux pour toi de venir plutôt en septembre quand tu sauras jusqu’à quand Klari compte rester avant d’aller, je pense à Paris, où tout de suite après mon retour de Karlsruhe de manière à rester assez longtemps. Qu’en penses-tu ? Pour que je te montre toute la région, ce serait préférable, les touristes sont partis et on circule mieux. Bien sûr, si cela ne contrarie pas tes projets : l’important que tu viennes et que nous puissions nous revoir. Mille amitiés d’Irène. Je t’embrasse très fort ma chère Ili et je me réjois d’avance.

François