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Franco-Hungarian Literary Relations

FG_BLE11

Nice
Budapest
Date: 02-01-1976
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (02-08-2017)
Folio number: 1

Mon cher Endre,

La lettre datée du 20.12.73 ne m’est parvenue qu’aujourd’hui. Merci de tes voeux. Je ne sais pas si dans ma dernière lettre je ne t’adressais déjà les miens bien affectueux pour toi et ta femme. Cela ne peut nuire si je les réctère aujourd’hui. Pour vous deux très bon travail, santé et nombreuses satisfactions. Je suppose qu’entre temps tu as passé avec ton jeune fils de très belles journées à Szigliget. D’après ce que tu me dis, tu avais réussi à obtenir qu’on fasse une exception à propos de l’âge du jeune garçon.

J’ai vu {Rohou avant-hier. Il a passé une semaine avec sa femme, son fils et le chien à La Rochelle chez sa mère. Je le reverrai mardi et lui transmettrai tes amitiés.

Merci de l’envoi de la page du Népszabadság à propos de Csontvary. Je t’envoie di-joint l’entrefilet du Nice-Matin du 6 décembre.

Je lirai avec beaucoup de plaisir ton article sur Reclus. Mais de toute façon je l’aurais vu car Élet és tudomány m’arrive régulièrement.

Charles Farkas (le fils de mon pauvre ami István) m’écrit de Rome qu’il vit qu’il était en septembre à Budapest et qu’il a vu Pogány Ö Gábor qui lui a annoncé que la Nemzeti Galeria organiserait à la fin de 76 une exposition rétrospective de l’oeuvre de son père. Tu sais qu’après la libération j’avais organisé au nemzeti Szalon une exposition en mémoire de ce dernier et Charles qui sait combien nous étions liés compte venir me trouver à Nice pour me parler de la future exposition dont le soin, me dit-il, a été confié à l’historienne d’art qui s’occupe de la section graphique du musée. Dans Kritika j’ai lu la semaine dernière une critique assez défavorable de la présentation des oeuvres dans les nouvelles salles.

Je comprends qu’il te soit extrêmement difficile, après ton contrat avec les N. É. H., de retirer ton manuscrit. Sans doute auras-tu l’occasion d’écrire sur un sujet franco-hongrois un article qui pourrait, lui aussi, intéresser la Revue des 2 Mondes. On en reparlera. Nous lirons avec beaucoup d’intérêt ton étude sur les Proscrits de la Commune réfugiés en Hongrie. As-tu pu travailler à ton scénario ?

Bien à toi de tout coeur, mon cher André

FGachot