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Franco-Hungarian Literary Relations

FG_BLE34

Nice
Budapest
Date: 15-02-1979
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (02-08-2017)
Folio number: 1

Mon cher André,

Merci de ta lettre du 7 février et des coupures de presse qui l’accompagnent. Je suis content d’apprendre que ton Magyar Párizs soit enfin paru. En ce qui concerne mon roman, si le retard de la parution ne me touche pas trop, j’ai été avec Irène désolé d’apprendre la mort de notre ami Szávai qui n’aura pas vu ainsi, sous forme de livre, sa traduction et la préface qu’il avait écrite pour mes « Amants ». De toute façon, avec lui disparaît une période de 25 ans au cours de laquelle nous étions liés de très près à tous les événements de sa vie et de celle de sa femme. C’est Dobossy qui m’a prévenu.

Nous te verrons donc ici vers le 15 mai, ce qui nous réjouit. J’ai parlé de ta venue et de tes recherches à une des bibliothécaires dont Rohou, qui l’appréciait fort, m’avait demandé de m’occuper, quand il a quitté Nice et que je vois à peu près chaque semaines. Il y a très peu de journaux me dit-elle à la bibliothèque municipale. C’est surtout aux archives municipales et aux archives départementales que tu risques de trouver ce dont tu as besoin. Cela ne pose aucune problème. De toute façon je te ferai faire la connaissance de celle qui a succédé comme conservateur à Rohou : Melle Cambus et avec qui je suis en très bons termes. Et en dehors de cela, on te mettra de la bibliothèque en rapports avec les 2 directeurs des archives. Tout cela sera réglé dès ton arrivée.

Tu me préviendras de la date exacte. Selon toute vraisemblance je serai à Nice vers le 15 mai, même au cas où Irène, qui a mal au genou en ce moment, se montrerait disposée à passer quelques semaines à Paris à partir de Pâques. Pour l’instant, elle est tout à fait contre et, ayant de la difficulté à marcher, c’est compréhensible. Autrement elle va bien.

J’écris en même temps qu’à toi à Nagy Csaba dont j’ai eu une lettre en même temps que la tienne.

Je m’émerveille chaque fois que tu me racontes ce que tu as de nouveau réalisé.

Mon cher André nous l’accueillerons les bras ouverts. Bien à toi amicalement

FGachot