Ma chère Ili

On m’a bien remis ta carte. J’ai été très heureuse d’avoir de tes nouvelles par Klari quand elle est passée par ici et j’ai pensé que tu aimais toujours Velasquez. Dis-moi quel peintre t’intéresse le plus en ce moment, j’essaierai de trouver sur lui un livre qui te plaise. Je garde une grande nostagie et n’ai rien oublié. On a joué ici cet hiver en allemand la pièce que tu as inspirée. Imagine combien mes souvenirs allaient vers toi. Je n’ai malheureusement qu’un exemplaire de Kakas Ferko et il est à Nice dans une caisse. Te reverrai-je un jour ? Je sais que tu continues à peindre, moi à écrire, ce qui aide à vivre. Tu peux, si tu le veux, m’écrire à l’adresse de la librairie ou Postschliessfach 565. Donne des nouvelles de ta famille.

De tout coeur

FG