Ma petite Ili

que t’écrire encore. Rien ni à la poste ni chez moi. Je suis triste et encore je suis triste. Je n’ose rien imaginer rien supposer. Je marche dans les rues comme un fou. Et rien d’autre qu’un immense désespoir. Je viens de demander à Böde de te télégraphier réponse payée car je ne peux plus supporter cette angoisse. Un mot aurait tout arrangé mais non rien depuis lundi. Je n’ose même plus espérer que tu m’écrives avant ton retour tant mon espoir est deçu sans cesse. Pourtant mes dernières lettres devraient te montrer ce qu’était pour moi un signe de vie.

Je t’embrasse désesperement

je François

Si tu arrives le 8 telephone le matin vers 9hres ou entre 2 et 4 ou viens au mariage 18hres 3 Belvarosi templom (sais le pont Elisabeth)

Fr.