Mon cher François,

Ému déjà aprés avoir parcouru ton numéro spécial de la N.R.F., je ne trouve vraiment pas le mot pour te dire notre gratitude et félicitations. Je viens de lire les traductions de mes poèmes et je les trouve – les traductions ! – admirables : c’est par ton travail que je saisis ce que je voulais exprimer en hongrois.

Je te remercie – au nom de tous les fils d’Attila – et remercie M. Guy Rohou que je connais de nom et dont je serais bien heureux de pouvoir serrer la main.

Je suis un peu souffrant, ne sors guère mais je tacherai de pouvoir assister à ces conférences. A ce moment nous serons déjà à Budapest, si non, je demanderai à Boldizsár de t’amener à Tihany.

Mais, quand est-ce que vous reviendras par ici ?

Si tu voix les Arland, dis à eux aussi nos bonjours et remerciements.

Tous trois nous vous embrassons tous les deux bien affectueusement

Gyula