FG_BLE21
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (02-08-2017)
Folio number: 1
Mon cher Endre,
Les oreilles ont dû te tinter aujourd’hui. J’ai en effet passé l’après midi avec Kovacs dont j’avais fait grâce à toi la connaissance lorsque tu étais venu à l’occasion du festival du Livre. Il est à Antibes (Cap d’Antibes plutôt) dans une maison de repos des cadres ce [ ?]-ci. Et naturellement, nous avons parlé longuement de toi. Selon lui l’affaire de la plaque relative au séjour de Jokai à Nice sera réglée et elle sera apposée à l’occasion du prochain Festival du Livre. Espérons que les promesses faites seront tenues. Le numéro de janvier de Új Írás m’est arrivé ce matin avec ton article sur Lautréamont. Je ne l’ai, naturellement, pas encore pu lire.
Voilà longtemps que je n’ai eu de tes nouvelles et je ne sais même pas si j’en ai eu depuis fin octobre. En tout cas, bien que je range soigneusement tes lettres, au fur et à mesure qu’elles me parviennent, je n’en trouve pas trace. Les envois continuent à se perdre. Il a fallu que je réclame à Gera le No de nov-déc de « Le Livre Hongrois » contenant mon papier sur Czóbel. Je n’avais pas reçu celui qu’il m’avait expédié dès la parution. Je ne sais pas, non plus, si le Emlékkönyv consacré à ce même Czóbel pour lequel j’avais écrit un article et qui devait paraître en novembre est paru. En tout cas je n’ai rien reçu etc.
Il a plu toutes ces dernières semaines et partout les terrains s’affaissent. La route de Nice à Monaco par la basse Corniche est inpraticable depuis 15 jours elle restera on ne sait jusqu’à quand. Le trafic ferrovière a dû être interrompu. Service de cars par la moyenne Corniche. Et maintenant, pour Nice il fait froid 5o. Vent glacial.
Timár m’a demandé pour Europe un papier sur Ady mais, aux dernières nouvelles, ce ne serait que pour 78. J’y parle de ton étude sur l’activité journalistique de A. en France. Le no des Nouvelles Etudes Hongroises où il doit paraître est-il sorti ?
Rohou est venu passer quelques jours fin décembre. Sa femme ne va pas bien et cela le tourmente. Je suis dans la même situation car Irène a, elle aussi, pas mal d’ennuis de santé.
T’ai je au moins adressé mes voeux pour toi et les tiens pour 77 ? Même avec retard B.U.É.K. encore une fois. Bien à toi mon cher Endre