Gara László
Lived in France from 1924 to 1952 and from 1956 to his death in 1966.
It was in November 1955 that László Gara mentioned for the first time the name of Jean Rousselot in one of his letters to Gyula Illyés in relation to the book Hommage des poètes français to Attila József. (See the edition of the correspondence between Gara and Illyés established by Borbála Kulin in 2007). It is during the preparation of this book, that Gara made the acquaintance of Guillevic and Rousselot. He very soon proposed to them to adapt Illyés poems, according to his raw translations. Illyés was delighted with the result and informed the two French poets, through Gara, in December 1955.
The first encounter between Jean Rousselot and Gyula Illyés took place in Paris at the beginning of the summer of 1956, during the presentation of the book Poèmes (eds Seghers, 1956), a selection of poems by Illyés, translated into French by Gara and adapted by Pierre Seghers.
Rousselot wrote in his article, La poésie dans le monde d'aujourd'hui, published in the July 1956 issue of L'Age Nouveau, that he regrets that Hungarian poetry is so little known in France, while praising the poetic works of Gyula Illyés and Attila József.
In early October 1956, Rousselot was invited to Hungary for two weeks. In an interview he gave to the newspaper Szabad Nép (Free People), which appeared in issue 11 in October 1956, Rousselot evokes again Attila József, whom Gara made known to him and for which he experienced a real thunderbolt. He also took the opportunity to praise Ladislas Gara and his work as a translator.
It is during this visit that is really born the friendship between Rousselot and Illyés, while it is consolidated its relation with Gara.
László Gara a collaboré avec les meilleurs poètes français contemporains dans le travail d’adaptation de la poésie hongroise : Cocteau, Éluard, Tzara, Guillevic et Rousselot. Avec Rousselot les plus grand travaux étaient peut-être :
Gyula Illyés, Vie de Petöfi (Petőfi), adapté du hongrois et préface par Jean Rousselot, Paris, Gallimard, 1962.
Hommage à Gyula Illyés, établi par Ladislas Gara, préface de Jean Rousselot, Paris, Maison du Poète – Occidental Press, 1963.
Gyula Illyés, Le favori, (A kegyenc), traduite par Ladislas Gara, adaptation de Jean Rousselot. Paris, Gallimard, 1965.
Zsigmond Móricz, Sois bon jusqu’à la mort (Légy jó mindhalálig), traduite par Ladislas Gara et Jean Rousselot, Budapest, Corvina, 1969.
C’est en novembre 1955 que Gara mentionne Rousselot dans ses lettres à Illyés par rapport au livre Hommage des poètes français à Attila József. (Voir l’édition de la correspondance entre Gara et Illyés établie par Borbála Kulin en 2007.) Durant les travaux de ce livre Gara a fait la connaissance de Guillevic et Rousselot. Ils leur a donné toute de suite quelques poèmes de Illyés à adapter. Illyés était content de leurs adaptations, il leur a envoyé ses meilleurs vœux par l’intermédiaire de Gara déjà dans sa lettre de décembre 1955. La première rencontre personelle entre Rousselot et Illyés a eu lieu à Paris au début de l’été 1956 à la présentation du livre Poèmes par Illyés, où Illyés a surement invité Rousselot à Budapest. Dans son article La poésie dans le monde d’aujourd’hui publié dans le numéro de juillet 1956 de la revue l’Age Nouveau, Rousselot écrit de la littérature hongroise, et il regrette comme elle est peu connue en France. Il mentionne la poésie de Illyés et il compare l’art de Attila József et de Illyés. Au début d’octobre 1956 Rousselot a passé deux semaines en Hongrie, il a donné un interview pour Szabad Nép (Peuple Libre) publié dans le numéro 11 octobre 1956. Dans cet article Rousselot dit de travailler sur un livre sur Attila József pour la collection Poètes d’aujourd’hui. Il dit que c’était Gara qui lui a fait connaître la poésie de József. Il fait l’éloge de la méthode d’adaptation de Gara et il parle aussi de l’anthologie en préparation. C’est cette visite en Hongrie de Rousselot d’où date l’amitié entre les deux poètes.
Ladislas Gara