DÉTI027
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (24-08-2017)
Folio number: 1
Mon cher Tibor
Après un nouvel entretien avec Guy Rohou qui collabore régulièrement à la Nouvelle Revue Française, j’aperçois de nouveau la possibilité de donner quelques chose de toi à cette revue. Deux questions :
Ton « Reportage fictif (ou imaginaire) d’un festival pop en Amérique » est-il en train d’être traduit en franàais et chez quel éditeur paraîtra-t il ? Est-il exact, comme je l’ai lu aussi dans « Magyar Hirek » qu’on en tire une pièce qu’on va jouer à Budapest ?
Si aucun contrat n’a été passé pour la traduction du roman en français, serais-tu d’accord pour que j’en extraie un passage pour la N.R.F. ?
Dans le cas où le roman serait en instance de parution en français, je penserais à un passage de « Itélet nincs ».
Là, pour éviter des notes explicatives, quand il s’agit de personnalités hongroises inconnues des lecteurs français, je pense qu’il serait préférable de prendre un passage de caractère général.
J’hésite encore entre plusieurs. Soit dans le chapitre 13 le passage compris entre page 188 : « Tudomásul venni az öregedést » et page 197 « Egy skót temető ». Soit, au contraire, à partire de ce « Egy skót temető » jusqu’à la fin du chapitre. Ou bien le chapitre 18 : « A gondolkodó hagyma »
Aurais-tu une préférence pour l’un ou l’autre ? Ceci, à condition, bien sûr, qu’après l’edition allemande, une éditeur française ne soit pas déjà en préparation.
Dans ce cas, aurais-tu quelque chose d’inédit que tu aimerais donner à la N.R.F. ?
A la demande d’amis allemands, j’ai écrit directement en allemand un article sur l’activité littéraire actuelle en Hongrie et j’y parle, bien sûr, en détail du « Reportage ». Mes amis doivent s’occuper de placer l’article.
Je m’excuse de t’embêter avec mes questions, mais, malgré ses défauts, la N.R.F. a encore, sur le plan littéraire, son importance et j’aimerais te voir figurer à l’un de ses sommaires.
Nous espérons que Böbe et toi vous allez bien. Sans doute vous préparez-vous à partir bientôt pour Füred.
Irène se joint à moi pour vous embrasser affectueusement