DOB090
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (11-02-2018)
Folio number:
Mon cher Láci,
Merci de ta lettre reçu ce matin. J’ai noté ton adresse de Budapest.
Non je ne pensais pas que tu étais infidèle mais simplement que dans la perspective de ton départ et de ton [!] réintégration dans la vie hongroise, tu étais débordé – ce qui n’avait rien d’étonnant - et trop pris par toutes sortes d’histoires officielles n’avais pas le temps d’écrire.
Merci au sujet du texte dans le Nagyvilág. C’est parfait ainsi et d’une trop grande gentillesse.
Pour Krúdy je pense que l’option Gallimard arrivait à son terme les droits seront [?]. A mes yeux ce qu’a fait Artisjus était un coup d'épée dans l'eau.
Tu sais qu’en mars mon ami Guy Rohou, venu à Paris signer son service de presse, avait remis mon manuscrit (le double de celui qu’Erval ne rend toujours pas) à l’attachée de presse pour qu’il soit remis à Vrigny alors absent de Paris. Depuis aucune nouvelle. J’ai écrit à Vrigny en lui rappelant cela. Il m’a gentiment répondu que le manuscrit avait été, par erreur, donné à un autre service qu’au sien, qu’il venait de le récupérer et qu’il le lirait dès qu’il le pourrait. Avec les vacances etc … mettons octobre.
Entre temps J. L. Moreau m’écrivait qu’après avoir vu M. Hussein il projetait la publication chez Osvald des nouvelles de la 1e période de Szindbad s’achevant en 1916. Il me demandait si je serais disposé à me joindre à l’équipe comprenant outre lui et Juliette Clancier, Kassai. J’ai répondu affirmativement mais en demandant qu’il m’indique ce que chacun aurait à traduire parmi cette série de nouvelles. Les choses en sort là, depuis la fin de mai.
Je viens d’envoyer à Arland la traduction d’une nouvelle de Ujhelyi János qui avait paru dans le no de nov. 75 de Látóhatár et qui m’a beaucoup plu « Virágzott a rózsa ». Je lui rappelle qu’il avait accepté il y a 18 mois la nouvelle de Moldova. Pour le no d’octobre il y aura je pense le texte que Rohou a écrit sur son séjour en Hongrie. Tu sais qu’il a demandé à être muté à [?]. Mais il sera ici dans une dizaine de jours. J’en saurai plus sur son texte.
Mon cher Láci, nous serons très heureux de vous voir, toi et Madame Dobossy si vous passez par Nice en quittant Paris.
Je t’embrasse de tout cœur
François