BLE_PIM075

Paris
Date: 09-01-1977
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (22-09-2017)
Folio number: 1

Cher Monsieur,

Je suis désolé de répondre un peu tardivement à votre aimable lettre du 18 décembre. [...]

Même ici, j’ai mis trois jours à retrouver mon article sur Ady, paru en 1928. Je n’ai plus grand’chose de mes papiers d’avant 1940 : la guerre ; les déménagements, etc. Même ce numéro du Bon Plaisir, ce sont des amis qui me l’ont remis lors de mon voyage en Hongrie ; ils l’ont trouvé dans les papiers laissés par ma Mère.

Je joins donc à la présente photocopie de cet article ; il ne va pas très loin ; Quant à ma conférence à la Radio, sur Ady, poète de Paris, il m’est impossible d’en retrouver le texe. La radio n’a pas d’archives, surtout pas d’archives remontant si loin.

Il me manque beaucoup de textes de mes activités de traducteur et d’essayiste. En 1935, j’ai participé à un concours de l’Encyclopédie Française sur les modifications sociales apportées par la machine. J’ai gagné un prix et j’aurais bien voulu récupérer le texte, parce aue je me souvines d’avoir dit que le déceloppement de la machine ramènerait la peur primitive, et qu’en matière de tourisme, un simple tourisme de « vérification » remplacerair le tourisme de découverts. On m’a promis à l’Encyclopédie de le rechercher mais je n’en ai jamais eu aucune nouvelle. De même, en 1954, j’ai fait au Collègue de Philosophie, une conférence sur « Les Promtions de l’Inutil ». Le texte devait être imprimé, mais Georges Bataille est mort, puis le Professeur Wahl, et il n’en reste aucune trace.

Quant à Ygdrasill, il est probable que des tarductions d’Ady y ont paru. Mais la Revue a disparu ; je n’ai pas le numéro, et, avec la nouvelle organisation de la Bibliothèque Nationale, il faudrait des semaines pour le sortir des archives. Mais, je crois savoir que les professeurs Eckhardt Sàndor et Hankiss, ainsi que Molnos, ont continué à enseigner après 1945. Ils ont été les maîtres d’oeuvre de ce numéro, peut-être pourrait-on le retrouver dans leur bibliothèque.

Fort heureusement, j’ai le numéro du Mois du 1er avril 1937. Mon article, qui est de 15 pages, commence ainsi : « S’il fallait résumer en quelques mots les tendances profondes de la littérature hongroise d’aujourd’hui, nous ne trouverions dans aucun jugement critique, dans [...]