Mon cher ami,

la fin de la grève des Postes m’a procuré le 3 décembre votre carte du 16 octobre, laquelle accusait réception de mon article du „Figaro” sur France. J’ai l’impression de nous offrir en ce moment des souvenirs antédiluviens – mais sympathiques.

Depuis le début de décembre, une énorme fatigue née en grande partie de l’expositions des Graphismes (qui a été un très grand succès) m’oblige à des exames de toutes sortes et à un repos presque complet.

J’ai téléphoné pourtant aux services administratifs de la Télévision française afin de leur transmettre les souhaits de la Télévision hongroise concernant „L’Abonné”. Il m’a été répondu que les organismes intéressés par une production O.R.T.F. quelle qu’elle soit doivent le faire savoir directement. Il n’esr pas question que soient pris en considération les intermédiaires privés, même auteurs ou réalisateurs…

Le Musée Littéraire Petőfi m’a adressé en effer les photocopies des lettres de France à Mme Bölöni. Par ce même courrier, j’en remercie le Directeur général avec un paragraphe particulier sur celle qui traite de Van Dongen, comme vous le verrez par le double que je vous envoie.

J’y ajoute mes voeux les meilleurs, auxquels ma femme se joint, sous une forme PEN-clubienne dont la présentations typographique ne me doit rien – heureusement – mais j’y ai bien volontiers autorisé la reproduction d’un Steinlen admirable.

Cordialement vôtre,

Claude Aveline