Cher Monsieur Lazare,

Merci pour vos voeux. Que se passe-t-il avec Le Printemps 71? Avez-vous achevé sa traduction, y a t-il ou non une chance qu’on le joue au Théâtre National, comme il en a été question. Vous savez sans doute qu’il a été joué ici, et sans doute qu’il doit l’être au Théâtre National de Belgrade. Je serais vraiment heureux si chez vous aussi…

Quoi qu’il en soit, donnez-moi de vos nouvelles. Saluez de ma part votre femme et tous nos amis de là-bas.

Bien amicalement vôtre, Arthur Adamov

P. S. – Je demanderai à monsieur Batti, qui a la gentillesse de vous faire parvenir cette lettre, votre adresse que j’ai perdue, et je vous enverrai mon livre sur le théâtre qui va sortir ces jours-ci.