Cher Ami,

Excusez-moi de ne vous remercier qu’aujoued’hui de votre lettre du 26 soût dernier : à ce moment j’ai été près prise par le Centre Jean-Christophe à Vezelay, et, ensuite, j’ai été malade. -Cela va mieux, mais il m’a fallu tout le mois de septembre pour déblayer des affaires très urgentes et très en retard.

Nous commençons seulement à amorcer la construction du Bulletin pour l’année 1975. Si tout va bien il sortire avant la fin de l’année.

Mais je m’aperçois [?] que je n’ ai absolument rien de vous pour I975 excepté quelques documents en Hongrois, dont une petite affiche rouge annonçant une représentation du 14 Juillet et de Robespierre en 1974. (!) Et une petite note à la main: »M. Dobossy apporte le film des Loups donné à la télévision en novembre (?) 1974. et dans un théâtre de province donné le 9 janvier 1975. »

Y aurait-il encore quelque chose aà ajou­ter ? Par exemple des éditions de RR ou des conférences ou des cours universitaires ?

Je vous serais extrêmement reconnaissante si vous pouviez m’aider à composer unpetit texte concernant la Hongrie et RR en 1975.

(Et aussi un petit texte concernant la Hongrie et RR en 1976...)

X quel théâtre ?

dans quelle villa ?

A quelle date ?

Vous me disiez dans votre lettre eue vous espériez revenir à Paris dens le courent du mois de novembre ; je serai bien entendu bien heureuse de vous revoir ; mais je vous prie de me prévenir <...> un peu d’avance de la date de votre arrivée à Parisr, du nombre de jours que vous y resterez ; et n’oubliez pas de m’indiquer l’adresse à laquelle vous habiterez !

Et téléphonez-moi dès votre arrivée ; en principe je’suis toujours sur place le matin ; et je me lève à 7 h. Mais il m’ar­rive de m’absenter un ou deux jours.

Bien cordialement et mon meilleur sou­venir à votre femme et à vos enfants.

Marie Romain Rolland