☰ Franco-Hungarian Literary Relations

Franco-Hungarian Literary Relations

DOB014

Nice
Date: 20-01-1975
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (24-10-2017)
Folio number: 1

Mon cher Laci,

Merci de ta lettre et du gentil envoi de ta belle conférence sur Kisfaludy. J’[avance?] n’avoir jamais lu ses poèmes mais, en traduisant « Bukfenc » de Krúdy, je me suis bien amusé des propos malveillants sur lui, prêtés par Krúdy à un de ses personnages. A propos de Krúdy, je n’ai pas encore de confirmation officielle de la part de Corvina, mais la jeune Juliette Clancier qui ma confirme que c’est elle qui, la première, était entrée en contact avec « L’Age d ‘Homme » prétend que ce serait cose décidée : la maison d’édition publierait avec la collaboration de Corvina un 1er volume avec mes trois traductions de « Bukfenc », « Utitárs [!] », et « Vadlúd Kisasszony » et un 2e avec ses traductions de textes de « Szindbád ».

Je mets demain à la poste, en même temps que cette lettre, un paquet contenant les 2 Szép Versek et « Aranykéz utcai szép napok » que tu as eu la gentillesse de me prêter. J’ai terminé mon papier pour la N. R. F. sur la « Situation de la poésie hongroise ». Espérons qu’ils le feront passer un jour, sans trop l’amputer.

Venons en à Déry. J’ai d’abord reçu le 13 janvier une première lettre partie du Bpest le 29 décembre dans laquelle il ma disait que les « Kulturalis [!] Kapcsolatok » s’étaient chargés, sur sa demande, de me faire parte [!] sur les 2 volumes de « [?] Ujpesten [!] » et que je n’avais qu’à choisir.

Aujourd’hui, une nouvelle lettre dans laquelle il m’écrit le 11 janvier en réponse à ce que je lui écrivais que, n’ayant rien reçu ne [?], faute de texte, faire traîner les choses indéfiniment, j’avais traduit et enverrais, sauf objection de sa part, les 3 courtes nouvelles sur [2?] dans Körkép 72, qu’il n’aime pas ces nouvelles qui sont très anciennes et qu’il a prié le [?] de m’envoyer les photocopies de son texte « Tűnődés novella helyett » qu’il estime convenir pour la N. R. F.

Espérons que cela, au moins, me parviendra car je n’ai toujours pas reçu [?]. Et aussi que j’aimerai ce texte et arriverai à le traduire convenablement. Je n’étais pas mécontent de ce que j’étais parvenu à faire de [?]. Il me dit qu’il n’aurait rien contre le fait que je donne cela à un journal, c’est plutôt fait pour un journal, dit-il- Je ne vois malheureusement pas dans quel journal ?

Radnóti. Bien sûr, pas reçu non plus les extraits du journal dont [?] disposé. Mais je viens de relire Ikrek hava qu’elle aurait voulu me voir traduire, au bien du journal pour le numéro de la N. R. F. C’est beaucoup trop un récit pour le faire passer pour des pages d’un journal intime. Tu auras la gentillesse de m’envoyer donc le journal parisien de Justh Zsigmond, en me donnant sur l’auteur quelques renseignements car je me le connais absolument pas. Il faudra que je me renseigne auprès de Mme Lacour pour savoir s’ils ne veulent pas uniquement des textes d’écrivains modernes.

Mon cher Láci je garde encore les Körkép pour l’instant. Je t’embrasse affectueusement.

François

Si, dès le début Déry avait, comme je le lui proposais, fait faire une photocopie d’une nouvelle de son choix de [?], les [choses?] auraient été plus simples.

Robert André m’a écrit qu’il avait été très content de son séjour à Budapest qu’il a beaucoup aimée. Il a rencontré Illyés. Remercie de l’envoi de les documentation.