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Franco-Hungarian Literary Relations

DOB022

Nice
Date: 25-11-1975
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (24-10-2017)
Folio number: 1

Mon cher Láci,

Merci de ta lettre que je viens de recevoir et merci de me communiquer l’adresse de Hubay. J’ai écrit une note sur la pièce, j’espère qu’on la [passera ?] à la N. R. F. Peut-être tronquée de la moitié car, autant que je sache, Arland n’a pas [l’an ?] [?] à ce qu’on parle autrement que  très brièvement des livres qu’il ne juge pas assez importants. Sais-tu si Moreau a fait envoyer un exemplaire de chacun des 2 livres à la rédaction de la N. R. F. Sinon, j’ai bien peur…

Lorsque j’ai lu l’interview avec [?] dans Élet és Irodalom, j’ai eu la même réaction que toi et je lui ai dit que c’était d’une très grande maladresse et, vis à vis des écrivains hongrois publiés dans la revue, une espèce de démenti et de ton article [de ?] Nagyvilág et de celui de Boldizsár qui insistaient sur l’importance de cette publication. Il ne s’est certainement pas rendu compte de l’effet comme il l’a reconnu, ajoutant que d’ailleurs une partie de ses déclarations avait été supprimée. Cela tient surtout au fait de cette sorte d’honnêteté intellectuelle qui le caractérise et qu’assez mécontent du caractère donné par Arland (depuis la mort de Paulhan) à la revue dont il s’occupe d’ailleurs mal et qu’il néglige d’ouvrir à des courants nouveaux, il a parlé comme il aurait parlé à un journaliste français n’ayant aucune pratique de ce qu’on peut dire on ne pas due de cette façon à l’étranger. Tendance aussi chez lui à minimiser l’importance de ce qu’il fait et horreur de la réclame. C’est pourquoi je ne pense pas qu’il consente à faire n’importe quoi au sujet de la conférence sur Csontváry. Il n’annonce jamais rien dans la presse sur ce qu’il entreprend au sein de la bibliothèque. De son côté, Altmann, celui qui a la galerie de peinture naïve, au contraire, m’a demandé de lui faire un texte qu’il veut faire passer par un ami journaliste dans Nice Matin. Je vais encore le revoir à la fin de cette semaine. Il espérait aussi que son ami ferait un compte rendu. Mais je connais Nice et le milieu rédacteur de Nice-Matin. Il ne faut pas trop y compter.

As-tu pu joindre François Erval et eu un nouveau contact, côté Unesco pour Krúdy? Du côté de Corvina, silence complet.

Mon cher Láci, je t’embrasse affectueusement. Amitiés d’Irène, mes hommages à ta femme.

François

Rohou a envoyé sa note très enthousiaste sur la Libertinage de Nagy Péter.