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Franco-Hungarian Literary Relations

DOB010

Nice
Date: 16-12-1974
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (23-10-2017)
Folio number: 1

Mon cher Laci,

Merci de ta lettre et des renseignements que tu me donnes au sujet de Déry. Mais, tout d’abord, je n’ai jamais reçu – jusqu’ici du moins – le « Körkép » dont tu me parles et, si j’en juge par ce que me dit le directeur de la bibliothèque municipale de Nice, aucun livre, aucune revue ne lui étant parvenue depuis le début de la guerre, malgré le [?] – disant rétablissement du service normal.  Je risque – si j’ai de la chance – d’attendre encore plusieurs semaines avant que ton envoi me parvienne. Ceci [?] « Egy füredi délelőtt » dans Körkép.

En ce qui concerne les autres nouvelles je ne possède le volume « [?] Ujpesten [!] » - tout ce qui est [?], imprimés n’arrivant pas à Nice (où les types du service de tri se vengent de n’avoir pas obtenu ce qu’ils voulaient en refusant de faire des heures supplémentaires et en [?] davantage [2?] qu’ils ne trient les lettres même à 80 centimes et absolument pas le reste) Je me demande si la solution ne [consisterait?] pas à ce que tu fasses photocopier la nouvelle (d’entre les 5 en question) qui te paraîtrait la plus adéquate pour notre but (parution dans la N. R. F. d’un texte représentatif de Déry) et que tu me l’envoies sous forme de lettre (au besoin recommandée, si tu crains qu’elle ne se perde.)

Dés que le courrier a commencé à marcher, j’ai, de mon côte, écrit à Déry en lui parlant du [telex?] que tu avais eu la gentillesse de lui faire adresser, en lui rendant compte d’autre part de ma conversation avec Erval (au sujet du Festival) et de ce que nous avons appris pour son « Kedves [?] » et je lui demandais pour la N. R. F. de choisir lui-même la nouvelle et, étant donné les circonstances, de la faire taper ou photocopier, seul moyen pour que je la reçoive. Je n’ai pas encore de réponse.

J’ai également écrit à [2?] en lui parlant de cette possibilité de faire paraître dans le no de la N. R. F. d’octobre un extrait du journal intime de Miklos [!] et en la priant de faire elle-même le choix. Nous verrons ce qui elle me répondra. Si elle n’est pas d’accord, il faudra chercher autre chose. Mais dernière [2?] je [?] la traduction avril.

Si le courrier avait été moins long à se remettre, et combien lentement, en marche, je t’aurais écrit, de mon côté, pour te dire [?] de t’avoir retrouvé et d’avoir pu te voir tranquillement à plusieurs reprises.

N’ayant [rien eu?] à traduire, faute de texte neuf, j’ai employé mon temps à réécrire, en faisant certains changements et pas mal d’adjonctions, le texte de mes souvenirs relatifs aux écrivains hongrois qui, si tu es toujours d’accord, ferait l’objet de ma conférence à l’Institut au printemps. La conférence est maintenant au point. Tu pourras disposer de moi quand bon te semblera à partir du 8 -10 avril. C’est en fonction de la date qui te conviendra que je fixerai mon séjour qui ne sera pas très long. Il n’est pas sûr qu’Irène souffre cruellement, depuis notre retour, de l’histoire de la colonne vertébrale qui l’avait complétement immobilisée, il y a quatre ans, et peut à peine se lever, m’accompagne à ce moment, Paris ne lui vaut rien.

Mon cher Laci, merci de tes bons vœux, Irène surtout en a bien besoin. [?] pour toi et pour ta femme tous les nôtres bien [?].

Bien à toi de tout cœur

François