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Franco-Hungarian Literary Relations

DOB057

13100 Aix-en-Provence, 1,avenue Maurice Blondel
Date: 25-05-1976
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Typed letter
Publisher: Tüskés Anna (27-10-2017)
Folio number: 1

Mon cher ami,

veruillez trouver ci-oint un extrait d’un des deux grande quotidiens régionaux. Il concerne le passage de plusieurs représentants de la Télévision hongroise à Aix où des films hongrois ont été projetés et discutés devant un public plue ou moine initié mais peu nombreux. Je n’ai eu connaissance de cet événement que par la presse (pas même FR 3, station de Marseille !). Naturellement, je n’ai pas participé à la réunion, n’étant pas invité, ce qui n’a ries d’étonnant ni de choquant puisque ce n’est pas mo <...> rayon.

Ce qui est fâcheux, en l’occurrence, c’est qu’il y a eu un manque certain de préparation. Tomber dans une ville comme Aix sans avoir soigneusement préparé ses effets était pour le moins imprudent. Ici, des initiatives de toutes sortes fusent de tous les côtes. Chaque jour, il y a une visite d’étrangers qui viennent présenter telle ou telle : chose musique, peinture, sculpture, théâtre, etc, etc. Il y a en outre <...> des institutions qui travaillent à demeure : Instlitut allemand, Institut franco-scandinave, Centre américain, Sociét italienne, sans parler des Grecs qui s’agitent assez, des Anglais, des Roumains qui ont un lecteur, etc. Les Slavistes ont une place importante à la Faculté (Aix I), etc. Dans ces conditions, on a affaire à une concurrence très sévère.

Il est donc déplorable que la Hongrie ne soit pas représentée car je suis ici à la retraite et en dépit des relations que j’entretiens avec la aculté et d’autres organisations, je ne peux suffire. Il faut qu’il y ait un lecteur hongrois ou bien il est inutile d’envoyer en expédition des gens qui ne trouveront pas le terre préparé. Déjà, lors de la Foire de Marseille, les officiels régionaux avaient exprimé à votre ambassadeur leur regret de constater que leu relations culturelles entre nos deux pays étaient nulles pour ce quil est de tout l’ensemble méditerran [ ?]en. La [ ?] tion n’e fait qu’empirer depuis. Il faut quand [..... ?.....] pelar que, depuis 1968, une ville comme Aix [.... ? .....]

93000 à 1116000 habitants (tous résidents), à quoi il faut ajouter un volant d’une dizaine<s> de milliers de personnes de passage. Autour d’Aix, de nouvelles villes se sont construites (Vitrolles, Marignane, ‘entabren, Martigues, etc). Il faut compter dans l’avenir immédiat sur un développement aussi rapide au moins. La Hongrie ne peut rester absente culturellement de cet ensemble très actif, surtout du point de vue culturel. Marseille est devenue une capitale des arts plastiques. Il y a plus de vernissages à Marseille qu’à Paris, etc. Je suis désolé que rien ne soit fait sur le plan universitaire.

En dehors de cela, il n’y a pas grand-chose à signaler. L’université de Jyväskylä vient de me faire doctor honseis [ ?] causa en même temps que Lakó Gyrögy mais je ne pourrai m’y rendre car mes médecins ne veulent pas entendre parler de ce genre d’éxptidition. Je continue donc à travailler tranquillement. La ville est calme, en dépit de quelques agitations dans les universités. En réalité, la faculté de droit travaille normalememt et celle des lettres fait grève non moins normalement. Le public s’en moque éperdument et ne pense qu’à jouir du beau ciel bleu, des paysages aleontour et de tout ce qui fait comme on dit ici « la qualité de la vie ».

J’espère que vous êtes en bonne santé ainsi que Madame Dobossy à qui vous voudréz bien dire mes hommages. Ma femme vous envoie ses amitiés à l’un et à l’autre. Croyes-moi, mon cher ami, votre toujours dévoué

Aurélian Sauvageot