☰ Franco-Hungarian Literary Relations

Franco-Hungarian Literary Relations

DOB009

Nice
Date: 11-02-1974
Language: French
Repository: Petőfi Museum of Literature
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (23-10-2017)
Folio number: 1

Mon cher Laci,

Le facteur m’a apporté hier ton dernier envoi le 2e volume de [?] Ujpesten. J’y ai trouvé le Füredi délelőtt. ArtisJus, sur la demande de Déry, ayant fini par me l’envoyer, il y a 15 jours (une copie [?] du texte, je m’étais mis tout de suite a l’œuvre) j’ai beaucoup peiné car, sans les phrases en apparence [?] de Déry, se cachaient beaucoup de [?] parmi lesquels nombre de répétitions chez lui qui ne pouvaient passer en français et pour lesquelles il fallait trouver des variantes. J’ai terminé mon travail de [?] (3 version) et [?] adresser la traduction à Mme Lacour à la N. R. F. vendredi. J’y ai joint ma chronique sur « Situations de la poésie hongroise ». J’espère que tout cela paraîtra peu à peu. Tu dois savoir, je pense, que « cher beau père » sort ces jours-ci, chez [?] Michel. Mon ami Guy Rohou qui connaît un des directeurs de la maison a en déjà un exemplaire et a tout de suite fait pour la N. R. F. une très belle note. Il voulait me demander de l’écrire mais je préférais [de?] beaucoup, étant donné son autorité comme critique, que le fait quelqu’un d’étranger à la Hongrie qui le rédige. Il a beaucoup aimé le roman et a l’intentions de développer auprès de ses collègues, les bibliothécaires, une action pur qu’on le recommande. Il estime que si on y met un peu d’habileté, ce pourrait été un succès de libraire.

Je garde pour l’instant, bien que je n’en aie nul besoin, le « [?] ». Irène voudrait lire les nouvelles qu’elle ne connaît pas. Mais, malheureusement, elle est en très mauvaise passe avec son histoire de colonne vertébrale [?]. Depuis quelques jours, et en [?] des traitements, elle ne peut absolument pas bouger de son lit ce qui cause pas mal de complications car on n’est pas installé chez soi comme dans une clinique et je dois trouver les moyens adéquats. Je me demande, et le médecin aussi, jusqu’à quand elle va durer sous cette forme.

Tu seras gentil de m’envoyer, quand tu le pourras, le journal de Justh Zsigmond – j’espère que je pourrai y trouver ce qu’il faut pour le no spécial de la N. R. F.

J’ai renoncé à Radnoti [!]. [?] proposait qu’au lieu du journal je [?] un passage de [? hava]. J’ai relu ce petit livre, réfléchi, essayé ce qu’on pourrait faire, mais, d’une part je n’aime pas faire une supercherie et vraiment les passages qui éventuellement seraient intéressants sont trop [2?] d’un récit fait pour être un récit autobiographique et non un journal. Alors Justh. Mais il faudrait que je sache un peu quelque-chose de lui.

Notre amie Lilly [?] qui était à la conférence à l’Institut m’a transmis tes amitiés. Merci.

J’espère que l’etat [!] d’Irène me permettra de venir à Paris au moins dans la seconde moitié d’avril – au fin avril. Je suis devenu prudent dans mes prévisions. Je te tiendrai au courant bien à temps.

Vathy Zsuzsa vient de m’écrire que, lisant le journal de {Szabó [!] Lőrinc|1379}, elle est tombée sur mon nom. Il écrit, à je ne sais quelle date, m’avoir rencontré. [?] je ne me rappelais même pas avoir jamais parlé ou même rencontré Szabó [!]. En tout cas, il n’était pas de ceux que je voyais fréquemment.

Mon cher Láci, merci encore pour tout. Je t’embrasse affectueusement.

[?] 

P.S. La jeune Juliette Clancier qui traduit avec un ami hongrois, me dit-elle, des nouvelles de « «Szindbad » [!] voudrait réaliser anthologie de nouvelles à laquelle elle me demande si je veux collaborer. Elle [?] parle de plusieurs écrivains dont, moi, je crois n’avouir rien lu. Csáth Géza dont elle a déjà traduit le [!] nouvelles, Cholnoky Viktor, Cholnoky László, Török Gyula, que penses-tu d’eux ?

François