Professeur à la Sorbonne,

Mon cher Collègue,

            Voilà bien longtemps que j’aurais dû vous répondre ! Mais l’expression « ne pas avoir un instant » est pour moi la plus dure réalité.

Je ne saurais vous dire combien nous sommes touchés l’attention que vous portez à ce que nous faisons ici, et je vous envoie en ǀ:  [ -----?]r ecommendée :ǀ mes livres sur Flaubert, Nerval, ez Apollinaire. Pour les deux receuils de poèmes que vous ne possédes pas, je n’en mai malheureusement plus aucun volume, et ils sont presque épuisés. Je crois malgré tout qu’on peut encore en trouver quelque exemplaire chez Corti, pour « Le huitième jour », chez Seghers, pour « la cloison courbe ».

Nous pensons toujours avec beaucoup de ferveur à nos amis hongrois, ez je vous proe d’en trouver ici l’assurance, avec celle de ma plus vive considération,

M.-J. Durry