Cher Monsieur,

J’espère que vos démarches en vue de la publication de votre travail sur la littérature prolétarienne sont en bonne voie. Personellement j’ai peu travaillé à ma thèse depuis Noël. Tant que ma situation universitaire sera ce qu’elle est en ce moment, je ne puis espérer travailler efficacement qu’entre le mois de mai et le mois d’octobre. L’année scolaire proprement dite m’impose une somme de travail de corrections et de préparations de cours telle que je ne dispose que de très rares loisirs.

Je dois passer une semaine environ à Paris immédiatement après Pâques. J’espère avoir la joie de vous rencontrer et de m’entretenir avec vous des questions qui nous intéressent tous deux. Voulez-vous avoir l’obligeance de m’écrire un petit mot pour me faire savoir si vous serez à Paris à ce moment-là (vers le 1o Avril). [...]