BLE PC 320

Paris
Date: 01-11-1971
Language: French
Repository: Private ownership
Document type: Letter written by hand
Publisher: Tüskés Anna (24-12-2017)
Folio number:

Cher ami,

J’ai bien reçu vos deux cartes des 7 et 22 septembre et j’ai été heureux des bonnes nouvelles qu’elle m’apportait. Je crois avoir déjà remercié votre épouse de son adaptation de l’affaire Dolabelle. Quant à la traduction de Captain Lafortune, elle me donnera une nouvelle occasion de me rendre à Budapest

Ai-je besoin de vous dire aussi que j’espère bien vous voir à Paris au printemps, comme vous me le laissez espérer? En principe, notre nouvelle Maison internationale du PEN devait être aménagée en avril, et dans ce cas, vous y seriez le bienvenu.

Si je ne vous ai écrit plus tôt, c’est qu’en octobre, je suis allé passer trois semaines à Menton, afin de prendre un peu de détente après mon accident. Les ruptures du tendon d’Achille nécessitent une longue période de rééducation. Ma cheville droite n’a pas encore repris toute sa force, mais je marche maintenant sans canne, qui était le premier but à atteindre.

Je publierai deux nouveaux livres en 1972. L’un est une étude dont je vous avais déjà parlé: sinon, et qui a pour titre Du style classique: L’autre est un recueil de nouvelles intitulé, du titre de l’une d’elles, Histoire d’une nuit et qui est précédé de Notes sur l’art de la nouvelle.

Je prends maintenant un temps d’arrêt. Le PEN français, dont je suis toujours président, organise, le 24 de ce mois de novembre un dîner Paul Valéry, au cours duquel une demi-douzaine d’écrivain français et étrangers rendont hommage à sa mémoire, à l’occasion de son centenaire. Et puis comme président international, j’organise pour la fin-mars le IIe Congrès de l’Association Internationale des Critiques littéraires, qui aura lieu à Reims. Il y aura, bien sûr, une représentation hongroise.

Rappelez-moi, je vous en prie, au bon souvenir de Vera Gergely, dont je suis toujours sans nouvelles, déposez mes hommages aux pieds de votre charmante femme, et croyez-moi bien amicalement vôtre

Yves Gandon