Cher Ladislas Gara,

Je vous remercie de votre lettre et aussi d’avoir pensé à moi pour cet « Hommage à Lajos Kassák », qui est un beau poète dont j’avais au passage remarqué les textes dans votre anthologie.

Voilà l’adaptation que je vous propose ; bien entendu, ne l’utilisez que si elle vous paraît présenter quelque intérêt. De même pour « signe » d’Illyés, dont j’espère n’avoir pas trop trahi l’esprit.

Je me suis permis de vous adresser ce petit livre sur le tabac parce qu’il était le seul dont je disposais, Seghers n’ayant mis à ma disposition comme service de presse de « Dylan Thomas » qu’un nombre limité d’exemplaires. De même pour mes poèmes récents (« Délébiles », chez Ides et Calendes) que j’aurais tant aimé vous faire parvenir. Cela pour m’excuser du ton frivole de cerre « Célébration », tellement étranger à l’esprit général de notre conversation.

J’espère avoir bientôt le plaisir de vous rencontrer de nouveau et, ene attendant, je vous prie de trouver ici le témoignage de ma très vive sympathie.

Marc Alyn