Mon cher Berci,

Un mot reçu ce matin de Dobossy nous apprend l’affreuse nouvelle de la disparition de notre Nándi. Et immédiatement nous avons pensé à toi que le vois s’en aller après Magda, bien avant que nous mêmes, ce qui aurait été normal ne quitterons cette terre – Je n’ai pas besoin de te dire tout ce que cela remue en nous et combien nous nous sommes près de toi dans cet immense chagrin qui nous est commun.

Nous te lisons car nous recevons un bon nombre de revues et nous réjouissons chaque fois de constater à quel point tu étais physiquement en état de poursuivre ton oeuvre. Nous souhaitons que tu trouves en toi le courage de surmonter ta douleur et que nous ayons encore l’occasion de voir ton nom souscrit au sommaire d’une revue.

Nous t’embrassons bien tristement, Irene et moi, de tout coeur

François