Cher monsieur,

Les répétitions des Possédés m’ont empéché de vous voir. Mais soyez sûr que je tiendrai compte de ce que vous me dites dans votre lettre. Soyez sûr aussi de la grande estime et sympathie que je sens pour vous.

La présence d’hommes comme vous en Hongrie même est un réconfort pour beaucoup d’entre nous

Votre fidèle

Albert Camus

Tous mes voeux, cher monsieur pour vous et votre grand pays auquel je ne cesse de penser, aussi auquel nous nous tenons tous, fidèlement

Albert Camus